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In-12 (195 x 125 mm) de 87 pp. Demi-percaline verte (reliure vers 1900).
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Roosens and Salu, no. 2043 ; Bellier de la Chavignerie, Manuel Bibliographique du Photographe Français, 1863, No. 56.
Édition originale, très rare. Elle est ornée de deux schémas (préparation de la plaque de verre pour fixer le collodion).
Le premier ouvrage français décrivant le procédé au collodion. Le botaniste Brébisson (1798-1872) est membre fondateur de la Société française de photographie. La Nouvelle méthode photographique sur collodion, ouvrage pionnier, qui sera rapidement réimprimé en 1853, l'auteur illustre sa méthode novatrice de collodion sec instantané. Le procédé au collodion a été inventé par l'artiste et photographe anglais Frederick Scott Archer en 1851. Brébisson participe à l'Exposition universelle de Londres en 1862. Des centaines de ses tirages à l'albumine et au collodion sont aujourd'hui conservés à la Médiathèque française de l'architecture et du patrimoine.
"Le 'collodion anglais' [inventé par Archer en 1851] ne sera disponible dans les officines parisiennes qu'en janvier 1852, et le procédé ne commencera véritablement à être expérimenté par le praticiens qu'à partir du mois de mai, après la publication du premier traité sur le sujet : la ‘Nouvelle Méthode photographique sur collodion donnant des épreuves instantanées,’ d'Alphonse de Brébisson" (Gunthert. La Conquete de l'instantané. Archéologie de l'imaginaire photographique en France (1841-1895), PhD dissertation, 1999).
Nous avons pu tracer seulement 3 exemplaires institutionnelles aux Étatus Unis : George Eastman Museum Library (Gabriel Cromer Collection), Franklin Institute Science Museum, et University of Vermont (Billings Special Collections). Deux autres sont répertoriés dans OCLC : BNF, et Institut de France. Petite tache brune aux pages 75/76 et qq. taches éparses, sinon bel exemplaire.
Provenance : Maurice Lespiault (1821-1889, cachet humide). Lespiault, naturaliste français, peintre et photographe, reçut une médaille d'honneur pour ses photographies présentées lors de l'Exposition Universelle de 1855.
[Relié avec :] CHEVALIER, Charles. Catalogue des daguerréotypes ou photographes perfectionnés et construits par Charles Chevalier. Sans lieu, sans nom, ni date [ca. 1852]. 28 pp. (sans la couverture imprimée, incluse dans la pagination. Rarissime catalogue de vente de matériel technique, essentiel pour les protophotographes. Nous avons pu tracer un seul exemplaire similaire institutionnel aux États Unis (Columbia University).
[Et:] MARTIN, Adolphe. Photographie nouvelle. Procédé pour obtenir des épreuves positives directes sur glace. Mémoire déposé le 20 juillet 1852 au secrétariat de la Société d'Encouragement. Paris, Chez Charles Chevalier, 1852. 23pp. Édition originale de ce rare et important traité. Adolphe-Alexandre Martin est un pionnier de la photographie et l'inventeur du ferrotype. Dans sa variation de la technique du collodion humide, Martin a placé un vernis protecteur transparent sur son négatif au collodion, qu'il a d'abord appliqué sur du verre, puis sur une plaque métallique vernie en noir. Il a ensuite appliqué un vernis coloré sur le négatif, ce qui a non seulement protégé l'image mais l'a également convertie chimiquement du négatif au positif. Cette modification de l'ambrotype – connue de manière interchangeable sous le nom de tintype ou de ferrotype – était généralement formatée dans la taille d'une plaque de carte de visite de 2-1/2 x 4-4-1/2 pouces, mais les plaques tintype de Martin se sont avérées être aussi minuscules que des timbres-poste.
Nous avons pu localiser 3 exemplaires institutionnelles aux États Unis : NYPL, UC Riverside, et Epstean Collection of Books on Photography and Its Applications in the Graphic Arts (Columbia University. Rare Book and Manuscript Library). L'ouvrage est localisé en Europe à la British Library et à la Bibliothèque nationale de France.
Du lundi au samedi
10h – 13h et 14h30 – 19h
(18h les lundi et samedi)
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