VENDU
2 volumes in-8 (204 x 125 mm) de X (dont faux-titre et titre, préface), 392 pp., 6 planches et une carte gravées pour le volume I ; 2 ff.n.ch. (faux-titre et titre), 394 pp., 1 f.n.ch. (errata), une planche pour le volume II. Veau raciné, roulette dorée en encadrement, dos lisse orné, tranches jaunes (reliure de l'époque).
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Atabey, 1243 ; Gay, 1496bis (pour l'édition française) et 1502 (pour l'originale en anglais); Playfair, Tripoli , 143 pour l'originale en anglais ; Robinson, Wayward Women , p. 248 pour l'originale en anglais.
Première édition de la traduction en français.
Un "délicieux mélange de sujets sensationnels et de confessions impassibles" (Wayward Women).
Peu importe si l'auteure de ce travail – dont le nom n’est pas mentionné sur le titre et reste un mystère non résolu à ce jour – était la sœur ou (comme il est dit dans la préface) la belle-sœur du consul britannique à Tripoli, Richard Tully. Les lettres de cette femme qui couvrent la période de juillet 1783 à août 1793, pendant son séjour de dix ans à Tripoli, doivent être considérées comme un des rapports les plus vivants, les plus riches en événements et les plus astucieux rédigé par une femme vivant à l'étranger à la fin du XVIIIe siècle.
Miss Tully y raconte ses visites au bazar, dans les mosquées (situées dans les "sables périlleux" assiégés par les pillards) et à la famille royale. L'invasion turque en 1793 mit fin à la fois à la résidence à Tripoli de la famille Bashaw ainsi qu’à celle des Tully. Les belles planches gravées à l'aquatinte montrent pour la plupart des costumes. La grande carte dépliante illustre les "Régences de Tripoli et Tunis".
De fines gravures égayent encore le récit de l'auteur.
Très bel exemplaire dans sa reliure de l'époque.
Du lundi au samedi
10h – 13h et 14h30 – 19h
(18h les lundi et samedi)
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